L’histoire de notre riad marocain a commencé il y a une vingtaine d’années, lorsque nous, Sylvie et Jean-Louis Limongi, sommes tombés sous le charme de ce pays fabuleux qu’est le Maroc, de la passion et de la fougue qui émane de lui et de son peuple. Puis il y eut un coup de foudre. Un véritable coup de foudre envers une bâtisse enracinée dans la foisonnante médina. Cette bâtisse deviendra notre maison de famille. Deux décennies plus tard, pris d’une furieuse envie d’en raviver la flamme, nous décidâmes de lui donner la fraîcheur et les couleurs qui font d’elle l’Eden verdoyant qu’elle est aujourd’hui. Oui, verdoyant. Telle une oasis émergeant au beau milieu du souk marrackchi. Verdoyant grâce à son jardin luxuriant – ô privilège ! – auquel on accède depuis la maison via une coursive secrète. Y règnent cocotiers, washingtonias, arbres fruitiers et autres plantes grimpantes. Des nuances, des essences… et un silence. Un silence dont on profite à l’abri d’une pergola, près du point d’eau ou allongé dans un hamac (ici aussi on pratique l’art de la sieste). Un silence qui, bien que surprenant et apaisant, laisse passer quelques bribes de la vie bouillonnante qui se joue ici, derrière les remparts de Bab Doukkala. Un quartier marocain authentique, vrai, vivant. Un quartier où le Maroc d’hier côtoie le Maroc d’aujourd’hui ; ainsi y cuit-on encore son pain dans le four collectif, se presse-t-on en direction du hammam ou marchande-t-on dans les ruelles commerçantes du souk.
Et quand la nuit se pose sur Marrakech, quand la Médina s’endort dans l’obscurité, l’oasis Dar Amanza s’habille de lumières chaudes et tamisées. Ces lumières émanent de la quarantaine de luminaires forgés spécialement pour cette occasion par le talentueux Mohammed, fabricant de lampes de la Place des Ferblantiers. Non, les mille et une nuits ne sont pas un conte. Elles sont une réalité qui se vit au cœur du riad marocain Dar Amanza.