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Les escaliers du Roy d’Aragon à Bonifacio : une aventurevertigineuse!

Des escaliers… Quoi de plus banal en somme que des escaliers. De plus banal et de plus éreintant. Surtout lorsqu’ils sont composés de quelques… 189 marches. Mais vous avez raison, 189 marches qui se succèdent les unes aux autres, ce n’est déjà pas si banal que cela. Et quand ces 189 marches sont taillées de manière irrégulière à flanc de falaise, croyez la famille d’U Capu Biancu, elles n’ont absolument rien d’anodin ! Au contraire…

Ainsi, les marches qui composent les célèbres escaliers du Roy d’Aragon à Bonifacio ont quelque chose d’ahurissant. De déconcertant même. Pour ne pas dire effrayant. On ne sait trop s’il faut se lancer à l’aventure et les dévaler en direction de la mer ou non. On hésite, on tergiverse, on se dispute parfois : c’est qu’il faudra ensuite les remonter ! Mais l’hésitation, les tergiversations et les disputes ne sont souvent que de courte durée : la descente s’impose ! Et pour cause…

Une vue à 180degrés

On raconte que ces escaliers auraient été « sculptés » en une nuit par les troupes d’Alphonse V d’Aragon, en 1420. Une seule nuit pour couper, trancher, affûter un calcaire aussi dur ? Difficile à imaginer. A moins que ce fusse l’œuvre des habitants dans le but de ravitailler la ville par la mer, en cas de siège ou de blocus ? Mais là encore, les spécialistes n’en sont pas persuadés : l’escalier présente des défauts que les constructeurs auraient certainement évité. Nous ne vous raconterons donc pas ici la véritable histoire des escaliers du Roy d’Aragon. Nous vous conseillerons d’aller jeter un coup d’œil par là : https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1909_num_6_5_7909. Et une fois que vous aurez lu les réflexions de l’auteur, ne vous restera qu’à saisir votre courage à deux mains et vous lancer à l’aventure !

Les escaliers du Roy d’Aragon à Bonifacio : une aventure vertigineuse ! U Capu Biancu

Un siestodrome pour de vraiessiestes

Le siestodrome d’U Capu Biancu réunit tout ce que requiert une véritable sieste : calme, confort, fraîcheur. Il y a un premier espace, au bord de la piscine. Pour les amateurs de sieste légère. On s’y s’allonge sur un transat, à l’ombre d’un parasol. On se laisse bercer par le souffle du vent sur l‘eau. Puis, un peu plus loin, dans un jardin qui fait face à la mer, d’autres transats se cachent des regards sous des tonnelles ou derrière des canisses. On y voit même un hamac se balancer légèrement. C’est là, dans ce jardin parfumé de senteurs méditerranéennes, que les férus, les passionnés de siestes profondes s’assoupissent en toute quiétude. 



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